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mercredi 30 août 2017

Tu n’éduqueras pas des enfants dans l’esclavage, le fanatisme ou le sectarisme


Lorsque nous prononçons les paroles de Dieu dans le respect, nous amenons une bénédiction à l’intérieur des êtres. J’aimerais vous montrer comment un pasteur peut interpréter les psaumes. Je commenterai un psaume relié au commandement de Gabriel : tu n’éduqueras pas des enfants dans l’esclavage, le fanatisme ou le sectarisme. Nous sommes tous d’accord avec cette loi. Cela nous paraît évident, de ne pas conduire les enfants dans le sectarisme ou l’enfermement intérieur, mais nous conduisons les êtres dans ce que nous sommes nous-mêmes. Les enfants sont vulnérables comme de la terre à modeler. L’enfant veut tout goûter et la nature lui enseigne qu’il y a du bon et du mauvais. Plus tard, il comprendra qu’il n’y a pas de mauvais, que tout conduit vers la sagesse.


La façon dont nous accueillons les enfants dans la vie montre qui nous sommes réellement. Tu es ce que tu fais, ce que tu mets au monde. Jésus est toujours une référence, il dit : « Ce que vous faites au petit, c’est à moi que vous le faites. »
Nous voulons savoir ce que l’Archange veut nous dire à ce propos. Les commandements de Gabriel sont des mondes entiers, des organes précieux, des mystères. Ce n’est pas parce que tu entends la parole que tu la comprends. Nous pouvons les accueillir comme une source divine d’inspiration. Nous pouvons essayer de nous approcher de cette intelligence supérieure.
L’Archange dit : « On reconnaît l’élévation d’un peuple à sa façon de concevoir, d’accueillir et d’éduquer ses enfants. Pour chaque âge de la vie, il y a l’apprentissage et l’éducation, c’est pourquoi l’enfance demeure à travers tous les âges de la vie. »
L’enfance ne s’arrête jamais, mais si elle a été tuée, alors il n’y a plus d’apprentissage, plus de vie. La vie, ce sont les enfants et être enfant. Sans arrêt, tu es dans l’apprentissage, tu es un enfant à des degrés différents. La façon dont tu te comportes avec un enfant, c’est ta façon de te comporter avec la vie. Quand un enfant vient dans le monde, il vient de quelque part et son chemin est tracé devant lui. Il y a le Père et la Mère qui l’entourent comme le ciel et la terre dans la grande communauté. La terre et le ciel sont purs, mais le papa et la maman nous ne savons pas. La plus haute vision des parents est celle de l’amour. L’enfant est perçu comme un petit cœur, un amour. Pour la communauté et le gouvernement, la vision est plus commerciale, mais tous voient un être physique et non une âme qui vient d’ailleurs. C’est important de comprendre le regard qui est posé sur un être. Un enfant qui naît n’est pas séparé de la totalité des mondes.
Psaume : Il est évident que l’enfance ne doit pas être contaminée par une telle vision, ni enfermée dans un tel monde, c’est pourquoi je dis à tous les parents, les grands-parents et à toutes celles et ceux qui ont la fonction d’éduquer leur enfant ou les enfants, respectez le monde de l’enfance. N’y touchez pas et permettez aux enfants d’être des enfants libres dans leur monde à eux. Soyez des protecteurs, des accompagnateurs, des guides et non des dictateurs. L’expérience vous montrera que l’enfant ne pense pas, ne voit pas, ne comprend pas le monde comme peut le faire un adulte.
De 0 à 7 ans, l’enfant a besoin de se développer, il veut qu’on lui donne ce qu’il a besoin, apprendre à marcher, à parler, à manger, à regarder, à se servir de ses mains, de ses organes, c’est le centre du ventre en élaboration. Ensuite, il développe les sentiments et commence à dire « je t’aime » à ses parents, c’est le centre du cœur, l’éveil de la vie intérieure. La pensée se forme à partir de 21 ans, le centre de l’intellect. Avant d’être un homme, l’enfant doit apprendre à marcher. Il ne peut pas croire ou comprendre un concept s’il n’a pas les organes, l’intellect.
Psaume : Son approche, son mode de fonctionnement, son apprentissage sont animistes. Sachez que le monde de l’enfance est animiste.
Les adultes ont peur des enfants, de les laisser libres. C’est troublant, même les religieux croient en Dieu, mais ils passent leurs temps à se protéger contre Lui. S’ils croyaient en Dieu, ils auraient confiance en ce monde.
Lorsque l’enfant se retire tout seul pour jouer, il vit avec un monde. Il parle aux objets et des êtres derrière eux lui parlent. Il parle vraiment avec des êtres, mais il ne peut pas l’expliquer, car il n’a pas l’intellect, ni de sentiment maîtrisé.
Je me rappelle quand j’étais enfant, il y avait un monde autour. Nous sommes entourés par des êtres et nous sommes une graine qui touche la terre pour fleurir. Ce sont des mondes d’éveil bienveillants où l’enfant est naturellement dans l’extase.
Psaume : Ne le conduisez pas à devenir un petit enfant modèle.
C’est la poupée Barbie, les concours américains de danse. Naturellement dans la vie, l’enfant rencontre le plaisir, le bonheur qui le guide, puis il rencontrera le mal. Il sera surpris, décontenancé, perdu et hurlera. C’est la catastrophe, il est entier. Si la maman vient et commence à chanter, à le cajoler, à le bercer, alors il retrouve la bienveillance.
Ce qui guide l’enfant, c’est le plaisir, ce sont les racines de l’existence. Le déplaisir le redresse. Le bonheur, la félicité, c’est le tronc de son arbre qui est bien étanche et préservé pour permettre l’épanouissement, la floraison de l’intellect dans les branches, le partage avec les Dieux. L’intellect est un être de lumière ; par lui, tu peux faire des choix, développer ton intérieur. Nous allons vers les autres par l’intellect et pas forcément par le centre du cœur.

Si l’amour reçu n’est pas redonné, il est trahi parce que l’amour doit être dans l’expansion. Si l’intellect devient sombre, c’est l’avidité, tu regardes les enfants comme des produits pour avoir la puissance économique.
Il n’y a pas pires fanatiques que ceux qui luttent contre les sectes. Ils sont persuadés de ne pas être dans une secte alors qu’ils y sont, car ils luttent contre ceux qui ne pensent pas comme eux. Il n’y a pas de liberté.
Qu’est-ce que c’est marcher sur la terre, écouter des paroles, la méditation, la respiration, regarder, goûter ? C’est un plaisir, une bienveillance, un partage. Souvent les religieux ont condamné le plaisir et les matérialistes l’ont enfermé, alors qu’il faut le libérer. Quand tu as ces trois centres, les racines, le tronc et la floraison, un autre apparaît et tu es dans tous les êtres, dans ton être plus grand, tous les êtres sont honorés, c’est la sainteté.


SOURCE : Olivier Manitara, Cookshire, matin du dimanche 22 février 2015* Enseignement Essénien

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