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mardi 13 octobre 2015

VIVRE EN HARMONIE AVEC SON CYCLE LUNAIRE

Les Archétypes Lunaires : Voie de connaissance et de transformation



Rencontrer en soi, nos archétypes lunaires : la sorcière (qui marque le début du flux menstruel), la vierge (de l’arrêt du flux à la période de l’ovulation), la déesse mère (période de l’ovulation), et l’enchanteresse (après l’ovulation jusqu’au prochain flux) est fondamental pour vivre en harmonie et en conscience notre cycle lunaire rythmé par les hormones et/ou la lune dans le temps de la ménopause.

Découvrir les tonalités, les besoins, les potentiels et les ombres de chacun de ces archétypes, nous apprend à les considérer et à les respecter en tant qu’Entité dépositaire d’une énergie spécifique à l’intérieur de notre corps et de notre psyché et par là même nous apprend à nous connaître et à nous respecter davantage dans notre féminin. Ce qui nous ouvre à une vie plus riche car nous reconnaissons les changements inhérents au Féminin : être toujours pareil mon dieu c’est ennuyeux ! Et cela nous éveille à une vie plus douce en s’autorisant à ne pas être parfaite, être toujours au top : c’est vraiment contraignant ! Mais d’accepter comme au sein de la nature, les marées : qu’il y ait des hauts et des bas. 

Comment en faire une force et un atout au lieu de le vivre comme une défaillance ou une faiblesse ?

C’est un véritable voyage initiatique que la femme peut entreprendre et accomplir tout au long de sa vie tant il est porteur d’enseignements et de connaissance de soi.
Tout d’abord, c’est en commençant à prendre conscience chaque jour des différences dans l’état intérieur, dans les humeurs, dans les sensations du corps, dans les besoins de vivre sa journée à des rythmes plus ou moins lents, plus ou moins dynamiques, dans les vécus de la sexualité, dans les envies, dans les thématiques de rêves etc.


C’est une première étape nécessaire pour se réapproprier son corps (l’habiter pleinement), pour établir des liens plus intimes et conscients avec son utérus, ses ovaires, le système hormonal, la psyché et le cerveau. Ceci permet de réaliser combien tout est relié à l’intérieur de soi et à l’extérieur. La femme peut alors grâce à ce vécu plus conscient de toute sa richesse féminine remarquer les synchronicités dans sa vie entre la phase archétypale du moment et les expériences auprès des 4 règnes : végétal, minéral, animal et humain. Par exemple, le rapport de la femme avec ses plantes en phase déesse mère est différent dans sa façon d’en prendre soin qu’en phase sorcière : elle peut d’ailleurs remarquer que dans cette phase, ses plantes peuvent faire des nouvelles pousses (des bébés !), alors qu’en phase sorcière, elle peut intuitivement percevoir ce dont ses plantes ont besoin et celles-ci, en échange, peuvent sécréter des essences ou des vibrations qui vont la régénérer. 

Vivre en harmonie avec son cycle lunaire c’est aussi rencontrer et résoudre les blessures, les failles, les difficultés que les archétypes ont gardé à l’intérieur d’elles, comme des empreintes détectables qui marquent notre façon d’être au quotidien et qui attirent malheureusement certaines expériences pourtant déjà vécues comme douloureuses etc.


Au cours de roues de guérison que je propose lors des stages sur le féminin, je vois combien il est libérateur pour la femme qui est dans sa roue de guérison et pour les autres femmes aussi d’ailleurs ! De reconnaître et de se déposer dans un vécu difficile que les archétypes demandent à recontacter. Ce vécu peut révéler de la tristesse, de la colère, de l’amertume, du découragement, de la peur, des trahisons, de l’abattement, de l’orgueil, de la solitude, de la difficulté à être douce, à être sensuelle etc. Cela n’est jamais facile et agréable de descendre dans nos ombres et blessures mais la guérison survient lorsque la femme s’abandonne pleinement à ce vécu et ses archétypes lui sont toujours très reconnaissantes d’avoir osé rentrer dans ses profondeurs sombres qui, si elles ne sont pas reconnues sécrètent une odeur fétide à l’intérieur qui amène aux douleurs, à la maladie, à l’aigreur, au manque de libido, à la dépression etc.


Se sentant libérés d’un poids, les archétypes nous amènent alors leurs forces et leurs potentiels comme une offrande et un soutien envers nous.

Grâce à une bienveillante attention aux archétypes lunaires comme nous l’avons vu au début de cet article et grâce à des temps de transformation et de guérison, la femme a le pouvoir de rayonner une vie quotidienne plus riche, plus variée, plus fertile en incarnant ses archétypes comme force de vie et d’évolution. 





Christine LUTTRIN

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