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mercredi 5 novembre 2014

L’EMPIRE DE LA DEESSE-MERE




Dès le paléolithique, on voit apparaître des représentations stylisées, sous la forme de statuettes d’argile ou d’ivoire, de la femme dans toute sa splendeur féconde ; elles témoignent d’un culte naissant de la fécondité incarnée par la femme.

En ces temps anciens la société était régie par les femmes, les chasseurs étaient soumis à un régime matriarcal.

Le Féminin sacré des origines était solaire, source de vie la grande Déesse était associé à l’astre car les hommes avait perçu sa nature ignée : l’énergie de vie qu’ils portaient en eux était feu, (nous retrouverons cette symbolique dans les enseignements ésotériques de l’Inde) elle était issue du soleil lui-même.

Dans les langues celtiques et en allemand, le Soleil est féminin, la Lune masculin.
A Babylone le dieu Sin était lunaire, tout comme Osiris en Egypte (c’est Isis qui arborait alors l’emblème solaire sur sa coiffe), tout comme Shiva, le plus antique dieu de l’Inde (qui porte un croissant de lune sur son chignon).

 La Grande Déesse était aussi associée à l’arbre de vie car elle présidait à l’abondance de la Nature, à la procréation et aux plaisirs qui y sont associés.

Mais, associée aux courants et aux forces telluriques, elle prit alors les formes symboliques du serpent chtonien et du dragon, alors considérés comme des entités positives associées à la Vie elle même. La femme était alors considérée comme l’incarnation dans la matière de la grande déesse, elle représentait le pouvoir créateur de la déesse mère et elle était l’instrument de son pouvoir dans le monde.


Elle seule pouvait communiquer avec l’invisible, le sacré. Aussi la femme antique était elle chamane, guérisseuse, magicienne et prêtresse. Cette époque révolue fut celle du triomphe de la femme ; incarnation du sacré, elle dominait la société humaine et présidait à la naissance de la conscience religieuse. Elle était le seul lien entre les mâles et l’invisible qu’ils pressentaient avec respect et crainte.

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