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dimanche 10 août 2014

L'utérus et la création de la vie


Si l’utérus des femmes est un lieu vénéré pour sa puissance et son mystère, c’est qu’il a une fonction créatrice et que cette fonction est double.



Qu’il soit le lieu de la création d’un nouvel être, j’en étais informée par mon éducation, la société, mes études de médecine, mais qu’il soit aussi le lieu de ma création personnelle, où je puisse entretenir et développer ma vie de femme adulte par la sexualité, ça je l’ignorais complètement. C’est l’apprentissage de la médecine chinoise et l’alchimie sexuelle qui m’a appris que l’utérus s’appelait alors notre chaudron alchimique ou notre caisse de résonnance. 
Commençons par sa fonction de reproduction ; L’utérus est alors la matrice d’une nouvelle vie, là où la vie se met en forme, où notre corps se modèle et acquiert ses fonctions. C’est le mystère de la vie qui se matérialise par l’empoignade de la force des désirs conscients et inconscients. La naissance de l’enfant est le témoignage, le fruit de cette rencontre particulière. 



Et là tout nous échappe : que ce soit la rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde qui a lieu dans le tiers externe de la trompe, que l’œuf fécondé se mette à migrer dans la trompe à l’aide de sa muqueuse ciliée pendant 3 jours, qu’il arrive et baigne dans la cavité utérine encore 3 jours avant de choisir le lieu où il va s’implanter pour se mettre bien au chaud dans la muqueuse utérine et formé le placenta, le sas entre la mère et l’enfant à qui il appartient. 



Anatomiquement, l’utérus est un muscle creux, destiné à contenir cet embryon puis ce fœtus, en permettant son développement et à le laisser sortir lors de l’accouchement. Il subit des modifications incroyables qui portent sur sa morphologie et sa structure. Et de 6 à 8 cm de hauteur, pesant 50 grammes et contenant 2 à 3cm3 de l’adolescence à la ménopause, il passe à 32 cm pèse 1000 gr et contient 4 à 5 litres en fin de grossesse.



Tous ces changements et transformations de la matrice témoignent du mystère à l’œuvre de la force féminine, la force Yin de la pensée chinoise et orientale. Le corps de la femme est soumis de la puberté à la ménopause à des cycles, le cycle menstruel qui témoigne de notre malléabilité indispensable pour nous réaliser. C’est la fable du « Chêne et du roseau » ; le roseau plie et ne rompt pas pour pourvoir se modifier, s’adapter aux nouvelles situations et s’agrandir.
Le féminin, en tant que force qui nous anime est une force obscure, qui agit dans l’ombre, qui est réceptrice et accueillante, pour nous remodeler à l’intérieur et qui se manifeste autant chez les hommes que les femmes.



C’est de cette puissance de la matrice que dépend la santé d’une famille et d’une nation. En effet le développement d’une nation dépend du degré d’évolution des femmes : comment cette femme permet l’instruction des enfants, leur éducation tout en assurant une stabilité affective. 

Danièle Flaumenbaum


energetique.feminine.dflaumenbaum@hotmail.fr
sortie Poche de "Femme désirée Femme désirante" le 14 septembre

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